La « pensée sociale » contient les ressources souterraines de la résilience. Elle réveille en nous l’entraide, la bienveillance, le soin, la solidarité humaine, ...

Les soignants, en hôpital et en dehors, affrontent la maladie et le mal-être par les vertus de la science de la médecine et de l’empathie psychosociale. Nous y contribuons aussi par nos réponses à la souffrance mentale et psychoaffective par notre réseau de soutien et d’empathie.

La pandémie véhicule l’angoisse de mort.

Les soignants portent la pulsion de vie, le pouvoir de sauver ...

Nous sommes parmi ceux-là.

En ce moment de grande menace, chacun d’entre nous et la population éprouve la douleur physique, mentale, sociale et morale.

L’AIGS est sur tous les fronts avec ses moyens, ses capacités et ses compétences. La ligne hiérarchique se réunit pour s’organiser en téléconférence.

Dans tous les services, les patients, les usagers, les stagiaires ont un suivi personnel avec toute notre « bien veillance ».

Partout le « secret » est l’empathie dans tous ses registres : la sympathie quotidienne pour tous, la chaleur humaine dans le langage, les mots, la « congruence » - Comprendre les sentiments de l’autre, l’accepter – Clarifier, dédramatiser, nourrir la solitude de pensée grégaire valorisante, apporter un voisinage mental et affectif à l’isolement, ...

L’OMS recommande de diffuser des pensées positives, des mots qui unissent et fortifient.

Boris Cyrulnick, dans le monde du 31-03-2020, dit à propos des plus fragiles psychologiques : « Ceux là vont être blessés par le confinement parce qu’ils n’ont pas de protection. Pour eux, la résilience va être difficile ... ».

Nous sommes parmi les « soignants » de la santé globale et de la santé mentale. Les plus fragiles, « ceux-là », ce sont nos usagers.

Vous êtes déjà admirables ! Nous vous félicitons de tenir des attitudes thérapeutiques, morales et empathiques.