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Au début était... (2ème partie)

Continuité et développement

Parallèlement à la sensibilisation du pouvoir communal, la Ligue belge d’hygiène mentale se montre un partenaire coopérant et actif. Le secrétaire du centre de guidance, M. Willy Duchamps, est admis comme membre à la Ligue.

Le Ministère de la santé publique, qui prépare depuis quelques mois un arrêté royal de reconnaissance des Centres de guidance, est lui-aussi sensibilisé et désireux d’apporter un soutien aux nouvelles initiatives de santé mentale.

La Fondation Julie Renson soutient le projet et attribue une bourse à l’assistant social du centre pour un stage dans les structures parisiennes.

La « Colonie psychiatrique de Lierneux », devenue Institut psychiatrique, apporte les reconnaissances et les coopérations à l’initiative. Le Professeur Massaut, directeur, le Docteur Emile Meurisse et le Docteur Jean Chantraine appuient la réalisation technique et scientifique.

Premiers résultats

En 1965, nos statistiques montrent que plus de 100 enfants sont en consultation ainsi que quelques adultes en suivi de postcure.

Les premiers soutiens extérieurs

En 1965, le Ministère de la Santé publique attribue une subvention pour le salaire de l’assistant social via la Ligue belge d’hygiène mentale.

Nous pouvons enfin parler de santé mentale

Après deux années d’engagement pratique, théorique et d’études des résultats, l’équipe s’est fait sa philosophie de travail. La santé mentale, pensons-nous, n’est pas seulement une question individuelle. Elle est familiale, enracinée dans le quartier et dans les pratiques collectives. Le Collège échevinal y adhère et en fait sa politique.
La bonne santé mentale de la famille et de ses membres est avant tout un sentiment de sécurité, de perspective, d’avenir, d’organisation d’espace de jeux et de rencontres pour les enfants, un enseignement accessible et individualisé.
Cette vision des choses fera l’objet d’une large diffusion interne auprès des communes avoisinantes, des pouvoirs publics, des pouvoirs subordonnés, du Commissariat d’arrondissement, de l’administration provinciale, du Ministère de la santé publique.

Création d’une Commission régionale pour la guidance infantile

Une Commission régionale pour la santé mentale est créée par le Commissaire d’arrondissement, Monsieur Jonckeer. Elle réunit les mandataires de toutes les petites communes de son arrondissement. Au rythme d’une réunion par mois, son activité s’est tenue durant trois années. Elle a largement favorisé la création de centres de guidance dans les communes de Herstal, Oupeye, Visé, Jupille, Montegnée, Waremme, Ans, Comblain, Nandrin, Hannut.

Les communes s’affilient

Le centre de guidance ouvre son assemblée générale et le conseil d'administration à toutes les communes désireuses de développer sur leur territoire une politique de guidance infantile.

Association Interrégionale de Guidance et de Santé

L’asbl « Centre de Guidance et Dispensaire d’Hygiène Mentale pour Enfants et Adolescents » change d’appellation en 1974. Elle deviendra « l’Association Intercommunale de Guidance et de Santé ».

Elle rallie rapidement les délégués des communes : Bassenge, Awans, St Georges, Crisnée, Remicourt, Berloz, St Nicolas, Grâce-Hollogne, Beyne-Heusay, Fléron, Soumagne, Trooz, Herstal, Oupeye, Visé, Jupille, Montegnée, Waremme, Ans, Comblain-au-Pont, Nandrin, Hannut, Esneux.

Après les fusions de communes en 1970, leur nombre est largement réduit. L’assemblée générale s’élargit alors aux délégués des CPAS siégeant à titre personnel ainsi que des représentants des usagers, des familles et du réseau européen.

En 1997, sa dénomination devient « l’Association Interrégionale de Guidance et de Santé » suite à une modification des statuts des intercommunales.